Kooyoo, littéralement « feuille rouge », est l'appellation japonaise du changement de couleur des feuilles en automne, en particulier celles de l'érable japonais Momiji qui prend des couleurs allant du jaune au rouge vif. C'est la période pendant laquelle les japonais partent entre amis dans la foret pour s'adonner au momijigari, littéralement « la chasse aux feuilles rouges »; cette coutume est à l'automne ce que hanami est au printemps. La saison du Kooyoo commence à la mi-septembre sur l'île de Hokkaido, et se termine à la mi-décembre dans la région de Tokyo.
Ichijo Ekan Sansō est une vaste maison construite dans le quartier de Nishigamo à Kyoto au début de l'ère Edo (1603-1868). Cette « Sansō » (littéralement retraite de montagne), propriété d'Ichijo Ekan, le neuvième fils de l'empereur Go-Yozei, est ensuite devenue un salon de thé. Après la seconde guerre mondiale, la maison fût démontée, transportée puis entièrement reconstruite à Kamakura avant d'être inscrite au patrimoine culturel national du Japon.
Le Yabusame est une technique de tir à l'arc japonaise pratiquée à cheval apparue au début de l'époque de Kamakura (1185 – 1333). A l'époque, les archers samouraï portait de lourdes armures qui les protégeaient des flèches tirées par l'ennemi.
Le Yabusame, tir à l'arc traditionnel japonais à cheval, est une pratique dédiée aux divinités afin de prier pour la paix universelle, une récolte abondante et la santé des personnes. Cette pratique a été établie il y a 800 ans, elle est perpétuée et pratiquée par l'école Takeda de tir à l'arc à cheval et l'école Ogasawara. La pratique du Yabusame est un rituel sacré pendant lequel les archers décochent leurs flèches sur trois cibles situées à leur gauche depuis un cheval lancé au galop.
Au cœur du temple de Myōhon-ji à Kamakura, une jeune fille vêtue d'un kimono éclatant, prend la pose sous un wagasa(ombrelle traditionnelle). La splendeur du temple en arrière-plan et le regard de la jeune fille, fixé sur l'objectif, reflètent la grâce et la fierté dans ce lieu empreint d'histoire et de spiritualité.
L'improbable magasin Kuru-Kuru offre une expérience unique à Kamakura. Spécialisé dans les trésors vintage, cette véritable caverne d'Ali Baba regorge de bric-à-brac, de brocante et d'antiquités. Cependant, son charme réside dans son désordre apparent, où chaque recoin dévoile des trouvailles inattendues. Situé à la sortie d'un tunnel, la quête pour trouver ce trésor caché ajoute une touche d'aventure à cette escapade shopping. Une visite à Kuru-Kuru promet une plongée captivante dans le passé, avec la promesse de dénicher des trésors uniques.
Ce jeudi 23 novembre, l'association franco-japonaise de Kamakura organisait sa seconde balade photo dans le magnifique temple de Myôhonji
La rencontre tant attendue était fixée à 10h30 ce jeudi matin à l'entrée majestueuse du temple de Myôhonji, un joyau situé à seulement 10 minutes de marche de la gare de Kamakura. Munis de leurs appareils photo numériques, argentiques et téléphones portables, les participants se sont lancés dans une déambulation photographique, capturant des images éblouissantes tout au long de leur parcours. Bien que les participants aient regretté de ne pas pouvoir contempler les feuillages rouges, la douceur automnale semblait être la cause de ce retard dans la transformation des couleurs.
Après cette agréable promenade, le groupe s'est retrouvé à la « Terrasse Zen », un lieu qui porte bien son nom. Là, ils ont savouré de délicieux « croques monsieur » préparés avec talent par le chef français Jean de Raymond. Autour de cette table conviviale, les discussions ont fusionné avec la satisfaction gustative, créant un moment mémorable alliant la beauté du temple à l'art culinaire franco-japonais. Une matinée bien remplie, où l'esthétique visuelle et gastronomique s'est harmonieusement entrelacée, laissant aux participants des souvenirs aussi riches que les clichés qu'ils ont capturés.
Asaina Kiridoshi est l'un des sept passages Kiridoshi de Kamakura, et il subsiste encore aujourd'hui des vestiges de l'ancienne route qui a été officiellement inscrite au registre des sites historiques. Construite En 1240 sous la supervision du régent Hojo Yasutoki, cette route reliait Kamakura et Mutsura. Le col Asaina tire son nom du troisième fils de Yoshimori Wada, Asaina Saburo Yoshimune, qui, selon une légende, a percé lui-même le passage dans la roche en une seule nuit.
Par Brunole samedi 18 novembre 2023, 19:00Photo du jour
Au cœur de la ville de Kamakura, sur les rives tumultueuses de la baie de Shonan au Japon, un homme courageux se tient fièrement face à l'immensité de la mer. Les éléments déchaînés de ce jour de grand vent n'effraient pas cet aventurier intrépide, prêt à défier les vagues imposantes. Sa silhouette résolue, voile en main, capture l'instant où l'énergie du vent et de l'océan se fusionne avec sa détermination, créant une scène empreinte de puissance et de liberté.
On trouve les statuettes de Jizô un peu partout au Japon, prenant l'apparence d'un bouddha au visage enfantin. Dans la croyance shintoïste, les statuettes Jizô sont créés à l'image de Jizô Bosatsu, divinité gardienne des enfants et des voyageurs.
C’est par une matinée frileuse mais ensoleillée, ce lundi 13 novembre, que les membres de la Société franco-japonaise de Kamakura se sont réunis au Café 418, proche de la gare de Kamakura, à l’occasion du Café Accueil mensuel de l’association.
Cette séance conviviale fut l’occasion de parler BD avec la présentation du premier album d’Astérix le gaulois traduit en japonais et publié par les éditions Futabasha en 1974. Le célèbre reporter Tintin ぼうけんタンタン (Bôken Tantan) était également à l’honneur avec la présentation d’une édition rare de l’Œuvre originale d'Hergé, l'Île Noire, traduite par Hiroo Sakata et publiée par les éditions Shufunotomosha en 1962. La séance c’est poursuivie par la présentation d’un magnifique carnet de voyage dans le Sud provençal de la France, illustré de photographies et de cartes postales afin de mettre en lumière les paysages et la culture de la région.
Situé à proximité du palais impérial de Tokyo, Kanda n’est pas un quartier touristique de premier ordre, mais plutôt un quartier résidentiel avec de nombreuses universités. Nombreux y sont les bons restaurants pas chers, souvent très fréquentés par les salary-men des nombreuses sociétés avoisinantes.
Le paisible sanctuaire de Kumano est situé au sommet d'une colline densément boisée, à proximité de l’étroit passage « Asahina Kiridoshi » entre Kamakura et Yokohama. Ce sanctuaire fût construit entre 1240 et 1243 par Hojo Yasutoki, à l'époque où Minamoto no Yoritomo avait choisi Kamakura comme capitale de son shogunat.
Situé à proximité de Ginza et de la gare de Tokyo, le quartier de Nihombashi marie harmonieusement le charme traditionnel à une architecture ultramoderne. Pendant l'ère d'Edo (1603-1868), Nihombashi était un grand marché situé au point de départ des cinq grandes routes qui sillonnaient le Japon, et aujourd'hui encore, les distances sont mesurées à partir de ce point. L'aménagement urbain a habilement préservé les racines traditionnelles du quartier en intégrant les gratte-ciel contemporains aux temples, aux ponts et aux grands magasins historiques. Vous y découvrirez de magnifiques boutiques de kimonos, des échoppes spécialisées dans les algues, la sauce soja, les couteaux en acier et les feuilles d'or, toutes côtoyant des restaurants somptueux aménagés dans des espaces modernes qui évoquent les motifs traditionnels de l'ère d'Edo.
Myōhō–ji est un temple Nichiren fondé par Nichiei en 1357 à Kamakura. C'est un lieu paisible connu pour son escalier verdi par la mousse, ses hortensias à la saison des pluies et sa vue sur la baie de Sagami.
Les passages Kiridoshi témoignent de l'intervention active des samouraïs sur les reliefs naturels afin de développer la stratégie de défense du siège du shogunat de Kamakura (1185 - 1333). La ville étant entourée de montagnes sur trois côtés, des voies de circulation à travers les roches ont été ouvertes en utilisant des méthodes de génie civil très avancées pour l'époque. Ces anciens chemins stratégiques sont aujourd'hui empruntés par les randonneurs.
Ce 29 octobre à Kamakura avait lieu le festival "Oogane matsuri". Ce festival fut crée il y a plus de 700 ans pour célébrer la cloche (kané en japonais) du temple de Engaki-ji, considérée comme un trésor national. Oogane matsuri a lieu seulement une fois chaque 60 ans, la procession débute au temple de Kenchoji et fini au temple d'Engakuji.